Je t’aime, un peu, beaucoup…

Je t’Aime, un peu, beaucoup…

Il nous a été permis d’être les acteurs du monde dans lequel nous vivons.

Mais nous avons réduit ce monde à sa matérialité et au corps physique.

Nous ne sommes plus des créateurs conscients de nos Vies, et au vu de l’état des cœurs et des pensées on ne peut s’étonner que le monde ne tourne plus rond.

Nous sommes responsables de la dérive du monde dans lequel nous vivons, responsable de la nourriture que nous donnons à notre Esprit, et responsable de nos actes qui découlent de nos pensées.

La plupart des gens glorifie le monde, les technologies nouvelles, le progrès et le transhumanisme, sans en connaître en vérité les effets néfastes, et totalement destructeurs pour nous et notre nature humaine.

Apres avoir sacrifié l’Eden qui nous a été offert ici, peu à peu nous perdons l’essence même de notre nature profonde totalement encerclés et engloutis dans l’illusion préfabriquée d’un monde surfait, dénaturé et dénoué de sens.

Nous utilisons ainsi la terre comme des inconscients irresponsables et dans l’inconscience, tout devient bêtise…

Si nous avions davantage de pensées sages en conscience à chaque instant pour chaque décision, c’est un monde bien différent qui apparaîtrait devant nos yeux et autour de nous.

Mais l’humanité a perdu l’Esprit de sagesse qui vient faire tomber tous les égos et toutes les dominations.

Éveillons-nous au fait que tout ce qui sort de nous agit sur le monde.

Abstenons-nous de ce qui est sombre et apprenons à penser objectivement, à discerner afin de sentir, ressentir, vibrer et vouloir changer les choses en toute conscience, afin de comprendre que nous ne sommes pas que ce monde de matière de basses vibrations, nous sommes bien autre chose de plus beau et de plus grand en Esprit et en Vérité.

La nature nous apprend et nous donne ce qu’elle a de meilleur, elle nous offre sans cesse ses bienfaits, sa beauté, sa grâce, sa grandeur, sa splendeur, ses senteurs et sa perfection.

A pas de géants, nous la détruisons, perdant le contrôle dans la déraison sans plus respecter le Vivant, le vibrant, gloutonnant sans cesse, toute sorte de matière, prêtant allégeance au vent mercantile nous prenant au piège du consumérisme qui nous conduit a des déviances inhumaines.

Nous avons souillé la terre, dénaturé l’atmosphère et pétrifié ce monde.

Abeilles se meurt de notre passage, douceur de son miel deviendra mirage, si nous mangeons ses fleurs comment subsistera-t-elle ? et si dans notre âme rien ne se réveille ? l’osmose avec elle sera dernier soupir, et si belle soit-elle, nature se déchaine, se réveillant à elle-même, nous donnant maintenant le pire, par vases communicants, fléaux du feu ardant, son antre se brise, Terre de sagesse a perdu sa promise, ses savants, ses gardiens, sa substance se brise, l’alchimie n’opère plus entre Ciel et Terre, Arc en ciel du Cœur s’est coupé de son Père.

Où sont passé les gens qui dansaient aux 4 vents, se baignant dans l’étang frémissant, courant aux champs de bleuets fleurissants, à conter l’histoire des étoiles et du firmament, se laissant porter par la poésie du moment en s’enivrant de la pureté de l’instant présent, la nuit venant.

Brève du réveil de l’Âme